Nous savions que le Président de la république était un bon fusil. Malheureusement pour lui, car ce jour-là, chassant en Alsace, il fut enlevé par la belle Odile, magicienne et gourou du groupe d'apprentis-autonomistes, et retenu dans un village tranquille de l'Alsace profonde afin d'y apprendre notre différence et notre vérité.
Dans la fureur de sa désespérance, André Weckmann, reprend ce fantasme de toutes les minorités et peut-être sa fantaisie rageuse l'épuise-t-il? Tout se termine en farce, en éclat de rire libérateur, comme d'habitude ici. Ce n'était, ce n'est qu'un ultime roman à la gloire de la culture indigène, un plaidoyer final pour le plaisir de sa langue ....