Journaliste vedette au New York Star, John Wells n'est pas près d'oublier la soirée au cours de laquelle il lia connaissance avec son confrère Timothy Colt. Tout commence à son bistrot favori, le bien nommé Club de la presse où Wells, qui boit un verre avec des collègues, est rejoint par Holloway, Wexler et Colt, trois journalistes devenus célèbres pour avoir couvert une révolution africaine. Ils se trouvaient sur place il y a dix ans, lorsque Mangrela, capitale de l'état du Sentu, est tombée entre les mains des rebelles.
Les tournées se succèdent mais, lorsque Colt propose d'aller finir une bouteille dans sa chambre d'hôtel, seul Wells accepte de le suivre. Au petit matin, l'esprit très embrumé, il assiste à l'assassinat de son nouvel ami, poignardé à mort par un inconnu et manque de subir le même sort.
À peine sorti de l'hôpital, Wells veut comprendre les raisons de ce meurtre. Il possède un seul indice "Eleonora", le prénom d'une missionnaire anglicane dont Thimothy Colt était tombé amoureux et qui a été tuée lors de la prise de Mangrela.
Spécialisé dans les enquêtes sur la corruption politique, John Wells, solitaire désabusé lève bien le coude et refuse de s'engager avec les femmes.
C'est pourtant au nom de l'une d'elles qu'il mènera jusqu'au bout ses investigations. Après À la trappe, ce second volet de la série est un excellent suspense, qui vaut aussi pour ses captivants échos sur le milieu de la presse. --Claude Mesplède