Assistante du procureur de New York, Sarah Spooner s'est spécialisée dans les crimes sexuels. La nouvelle affaire dont elle a la charge est particulièrement sordide. Quatre fillettes, habitant toutes dans Greenwich Village, ont été victimes d'un viol.
Mais il est impossible de les faire parler de leur bourreauû surnommé par la presse "la vipère de velours". Le seul souvenir évoqué par les gamines est celui d'un rêve : elles se trouvaient dans une pièce tendue de velours noir, bercées par une musique et ont éprouvé une douleur au ventre tandis qu'une fleur violette est apparue au centre de la pièce.
Après bien des efforts pour reconstituer les faits, Sarah découvre que le violeur a utilisé l'hypnose pour parvenir à ses fins. À son tour, elle use de ce procédé pour débloquer la situation car le policier qui devrait l'aider en effectuant l'enquête de terrain, se révèle incompétent et agressif.
Bientôt, Sarah se rend compte qu'on la suit dans la rue et elle commence à prendre peur.Sarah Spooner, qui a déjà perdu son fils de façon tragique (Comme un voile d'ombre), n'est, cette fois encore, pas ménagée.
Bien qu'il s'agisse d'un des premiers romans de Judith Kelman, celle-ci possède déjà l'art de conduire le lecteur sur de fausses pistes pour ne débusquer le véritable coupable que dans le chapitre ultime. --Claude Mesplède